Les prêts bancaires

Le prêt In Fine : Avantages et inconvénients du prêt In Fine !

Comme son nom l’indique, le prêt in fine est un prêt au titre duquel on ne rembourse que les intérêts de la somme empruntée.
Le capital doit lui être remboursé « in fine », c’est-à-dire à la fin du prêt.

 

Les principaux avantages du prêt In Fine : Les principaux inconvénients du prêt In Fine :
  • Des mensualités de crédit plus faibles
  • Plus d’intérêts à déduire donc moins de CSG/CRDS et d’IRPP !
  • Une protection sociale plus interessante.
  • Un taux d’emprunt plus élevé
  • Une Epargne nantie au profit de la Banque
  • Une rentabilité difficile à appréhender

Dans la quasi-totalité des cas, ce type de prêt est utilisé en cas d’investissement locatif. Cela permet d’une part, de bénéficier de mensualités allégées, puisque l’on ne paie que les intérêts, mais, surtout, cela permet à l’investisseur de défiscaliser un maximum d’intérêts.

Attention, les taux d’intérêts d’un prêt in fine sont généralement supérieurs à ceux d’un prêt amortissable car le risque est plus important pour la banque dans la mesure où le capital n’est remboursé qu’à la fin du prêt.

Le prêt revient donc plus cher et, seul le levier de la défiscalisation peut rendre cette option intéressante.

Le prêt in fine sera d’autant plus intéressant que l’on sera sur une tranche marginale d’imposition élevée et/ou que l’on perçoit des revenus fonciers, car cela permet d’éluder la CSG-CRDS et de réduire la pression fiscale.

Le prêt in fine est toutefois réservé à une clientèle d’investisseurs, à des emprunteurs avertis et disposant d’une certaine assise financière.

En effet, le capital n’étant remboursé qu’à la fin, il est très fréquent que des personnes recourent à l’approvisionnement d’un contrat d’assurance vie ou de capitalisation par une épargne mensuelle qui, par le biais de la capitalisation, est destinée à constituer le capital au terme.
En cas de mauvais rendement dudit contrat, le risque est d’arriver au terme du prêt sans s’être constitué le capital emprunté initialement.

On peut avoir un capital de départ suffisamment important pour que ce dernier assure la constitution du capital au terme.

On peut également disposer de 20 à 30 % du capital emprunté.

Dans ce cas, la banque fera un calcul avec une hypothèse de rendement réaliste pour demander à l’emprunteur d’approvisionner le contrat d’assurance vie ou de capitalisation de telle sorte de se garantir la constitution du capital au terme.

Enfin, on peut également emprunter in fine sans mise de départ, seulement en approvisionnant un contrat d’assurance vie ou de capitalisation avec une épargne mensuelle déterminée à l’avance.

Dans tous les cas, la banque nantira le contrat à son profit, c’est-à-dire qu’elle en deviendra ce que l’on appelle le « bénéficiaire acceptant ».
Dans ce cas, le souscripteur du contrat, qui en fait en est le propriétaire, sera quasiment déchu de tout droit sur ce contrat au profit de la banque.

A noter  que la banque préfère toujours « placer » l’un de ses contrats, pour des raisons de rentabilité et de sécurité.
Seuls certains établissements spécialisés acceptent encore aujourd’hui que le contrat nanti soit un contrat d’un autre établissement financier ou compagnie d’assurance.

Enfin, il est intéressant de noter que, dans le cadre d’un prêt in fine, on dispose d’une double protection.
En effet, en cas de décès, le capital est intégralement remboursé à la banque par l’assurance et, l’Epargne reste elle disponible aux héritiers.